Nous ne restâmes pas longtemps ainsi. Notre Salomé moderne connaissait son art à la perfection, maîtrisant avec une précision diabolique le rythme biologique des jeunes hommes de vingt ans. Elle savait que le repos ne serait que de courte durée, que nos corps, encore imprégnés du plaisir précédent, n'étaient qu'en pause, prêts à s'embrasser à nouveau au moindre attisement. Alors, avec une lenteur exquise, elle laissa ses mains s'égarer sur nos peaux chauffées, ses doigts glissant sur nos muscles encore tendus, réveillant chaque nerf, chaque frisson, chaque étincelle d'envie.
Elle commença par Peter, assis au bord de la table, encore dans son mutisme troublé, son torse puissant offert à ses caresses. D'un geste sûr, elle fit courir ses paumes sur ses épaules, puis descendit lentement le long de sa colonne vertébrale, effleurant les creux de ses reins avant de remonter brusquement, griffant légèrement sa peau de ses ongles. Il tressaillit, et je vis dans son regard un éclat indéfinissable, entre abandon et résistance.
Puis, elle se tourna vers moi, ses paumes effleurant à leur tour mes hanches, mes flancs, mes omoplates, me pressant légèrement contre elle dans un équilibre sensuel, jouant de nos peaux qui se frôlaient à chaque mouvement.
Rapidement, la tension grimpa à nouveau, s'insinuant dans nos veines comme une ivresse incontrôlable. Et cette fois-ci, elle ne laissa aucune place à l'attente. Dans une danse effrénée, elle nous entraîna dans une sarabande endiablée où nos corps se mêlèrent, où les frontières s'effacèrent.
Nos peaux se collèrent, se frottèrent dans cette chaleur moite, nos muscles tendus cherchèrent instinctivement à s'harmoniser avec le rythme imposé par la prêtresse du plaisir.
Peter et moi, d'abord hésitants, nous fûmes bientôt emportées par ce jeu dangereux où la retenue ne pouvait plus exister. Nos torses glissèrent l'un contre l'autre, nos souffles s'entremêlèrent dans cette tempête charnelle, et je sentis avec délice nos sexes se heurter, se toucher, créant une brûlure électrique qui me transperça de part en part.
Je me crispai un instant, cherchant son regard. Mais il ne me donne pas ce que j'attendais. Pas ce baiser que je désirais plus que tout, ce baiser qui aurait brisé les dernières barrières, qui aurait donné une signification plus profonde à cet instant. Non.
Il se laissa simplement emporter, sans réfléchir, sans chercher à comprendre. Il ne s'enfuit pas, ne s'offusqua pas, mais ne chercha pas non plus à aller plus loin. Il était là, tout simplement, pris dans cette danse effrénée où les corps s'abandonnent en se mêlant, sans jamais totalement se livrer.
Et moi, moi je brûlais, entre frustration et extase, savourant chaque seconde de ce jeu cruel où tout était permis… sauf ce que je désirais réellement.
Et pendant qu’allongé sur le dos sur la table elle me chevauchait comme une jument arabe, je vis Peter, le sexe complètement dressé, me faire un clin d’œil, ce qui me rassura sur ses états d’âme intérieurs que j’avais peut-être supposés à tort, passer par derrière, la coucher sur moi, encore empalée, pour venir la sodomiser.
J’eus alors le privilège inoubliable de voir, par-dessus la chevelure de Djamila étendue sur ma poitrine, cette danse que son corps de jeune Dieu mena avec frénésie, jouant de son torse, de ses abdominaux de son pubis, la projetant sur moi par des coups de reins puissants et réguliers, prenant son plaisir à outrance, sauvagement, la bouche ouverte et les yeux de braise qui me fixaient étrangement. Il explosa dans la jouissance à peine deux minutes après moi.
Peter s'effondra lourdement, son corps tendu quelques instants plus tôt se relâchant d'un coup, comme vidé de toute énergie.
Djamila, prise sous ce poids double, resta immobile un bref instant, puis, avec une souplesse féline, elle se dégagea habilement, glissant hors de l'étreinte sans un bruit, me laissant seul avec lui.
Lui, le corps encore brûlant de l'effort et du plaisir, s'affala alors contre moi, sa respiration saccadée effleurant ma peau, son torse collé au mien, son souffle chaud s'échappant en vagues irrégulières contre mon cou. Je sentais le poids de son corps, lourd, écrasant, abandonné, et pourtant, il ne bougeait pas. Il n'eut aucun sursaut, aucun geste de recul. Aucune gêne, aucun mot pour combler le silence. Juste cet instant suspendu où son épuisement semblait l'empêcher de réfléchir, de questionner, de réagir.
Je pouvais sentir les battements de son cœur encore affolés résonner contre ma propre poitrine. Je restais là, immobile, hésitant à briser cette étrange et peu habituelle proximité.
Mais lui, contre toute attente, ne chercha ni à s'écarter ni à combler le vide par une remarque légère. Il restait simplement là, pantelant, l'esprit ailleurs ou peut-être….
Je ressentis un tressaillement étrange, non pas de désir, cette fois, mais d'un plaisir plus diffus, plus intime, plus profond. Celui d'un contact rare, d'un instant suspendu. Peter, toujours allongé sur moi, semblait s'être totalement abandonné, relâché, offert à l'épuisement. Son souffle chaud effleurait ma clavicule, tandis que nos torses se soulevaient et s'abaissaient au même rythme, dans une respiration lente et presque synchronisée. Nos sexes, s'étendaient désormais, reposaient l'un contre l'autre, moites, dénués de toute tension, pourtant liés par la fièvre qui nous avions consommés quelques instants plus tôt. C'était un moment hors du temps, d'une intimité étrange, dénuée de tout artifice, brute et sincère.
Je ne bougeais pas, savourant la pesanteur agréable de son corps sur le mien, la chaleur diffuse qui s'en dégageait. Ce contact, que j'aurais tant souhaité en d'autres circonstances, était là, offert sans préméditation, sans intention. Et pourtant… il ne réagissait pas. Ni rejet, ni crispation, ni recul brusqué. Il était juste là, étendu contre moi, comme si cela n'avait aucune importance, comme si son corps n'avait pas conscience de cette proximité pourtant tr ...
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