Dans les ruelles salées du Morbihan, en plein trip pro, je boucle un rendez-vous nickel et m’effondre dans ma chambre d’hôtel, un sourire en coin. Ce soir, pas question de glander : direction la salle Basic Fit pour me faire suer comme un porc. Mais ce n’est pas qu’une histoire de biceps. Un mec, fan hardcore de mes récits en ligne, habite pile dans cette ville. Depuis des semaines, on se chauffe virtuellement, et j’ai même choisi cet hôtel pour être à deux pas de lui. Ce plan sent le sexe à plein nez, et je kiffe déjà l’idée de passer du fantasme à la réalité.
Ce gars, un brun ténébreux de 38 piges, flippe sa race à l’idée de me rencontrer. Faut dire qu’il m’inonde de messages, genre panique à bord, mais moi, je reste cool. Jamais bouffé un mec… sucé, par contre, ça, je gère. Rien n’est calé, alors je file à la salle pour me défouler. Trente minutes de tapis incliné à 10 %, je dégouline déjà, la testostérone à bloc. Quelques exercices de muscu plus tard, mes pecs et mes traps en feu, je check mon phone entre deux séries de tractions. Et là, bam ! Ce surfeur sexy, avec son regard de braise, me balance une salve de photos ultra hot sur notre site de drague. Des pecs sculptés, un cul bombé, une bosse dans le jogging qui promet. Il me file son adresse, son numéro, et me somme de rappliquer chez lui avant 18h. Il est 16h30. Vingt minutes de route. J’accepte, mais à une condition : une douche chez lui, parce que je suis trempé comme après un marathon.

Je lâche la barre, chope mon sac aux vestiaires, et me voilà dans ma caisse, Waze en route, la sueur collant mon t-shirt à ma peau. J’arrive face à l’océan, l’air iodé me fouette le visage. Je me gare en mode ninja et lui envoie un message. Il descend, et putain, ce mec est encore plus bandant en vrai. Look de surfeur, blond décoloré par le sel, un sourire carnassier, des épaules larges qui crient "viens me grimper". On se check vite fait, pas de bla-bla, et on monte chez lui. Dans l’escalier, je mate son cul moulé dans son slim, mon sac à dos battant contre mes reins.
Porte claquée, nos regards se croisent, électriques. Un premier smack, rapide mais brûlant, et je sens déjà la tension grimper. Ce mec est grand, genre 1m85, une peau dorée qui sent le soleil et le sel. Je bande direct. "À la douche", je grogne, parce qu’on a une deadline et que je veux être clean pour la suite. Il me guide vers sa salle de bain, une serviette chaude m’attend. Je me désape en dix secondes, mes fringues trempées en tas sur le carrelage, et je glisse sous l’eau bouillante. Le jet masse ma nuque, mes pecs, mes cuisses. Je me savonne, insistant un peu trop sur mon cul, parce que son premier message était clair : "bisous, suce, lèche, sodo". Faut que je sois prêt à encaisser.
Je sors, une serviette nouée bas sur les hanches, et le retrouve dans le couloir. Il a viré son t-shirt, dévoilant un torse imberbe, des abdos taillés au couteau. Son jogging pend sur ses hanches, laissant deviner qu’il est à poil dessous. Nos lèvres se percutent, nos langues s’emmêlent, un grognement rauque s’échappe de sa gorge. Il sent bon, un mix de parfum boisé et de peau chaude. Je descends, embrasse son cou, mordille ses tétons roses qui durcissent sous ma langue. Il gémit, et ça me rend dingue.

En deux secondes, ma serviette valse, son froc tombe, et on se jette sur son lit, les draps froissés sentant le propre. Nos corps s’explorent, voraces. Je ...

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