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À la recherche d'un emploi

Publié par : c0c0000 le 01/05/2025
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Avant de travailler comme saisonnier au camping, j'étais, sans surprise, inscrit à ce qui anciennement s'appelait Pôle Emploi.

Pendant un dîner avec un ami, celui-ce me demande si j'ai vu le nouveau conseiller de l'agence :

«Il est beau mec. Je me demande s'il est gay».

C'est une réflexion qui ne me traversait pas l'esprit, pour la simple raison que j'ai une conseillère. Pôle emploi m'aidant dans mes recherches de travail plus que de rencontres. Même si, dans mon cas, ces dernières sont plus faciles à trouver.

Lors d'un rendez-vous à l'agence, je pris place dans la salle d'attente. Bruyante ! Les gens ont désormais cette habitude de téléphoner en public avec le haut-parleur. Comme s'il était utile à ce moment donné de savoir si les Petits Coraya de midi venaient de Leclerc et pas de Carrefour !

Soudain, le silence se fit lorsqu'un homme entra dans la pièce. Mon regard se posa sur lui. Ah oui ! La cinquantaine, le crâne rasé, une barbe grisonnante. Il portait une chemise bleu foncé aux motifs floraux blancs, un jean dangereusement moulant au regard de son intimité et des chaussures de villes cirées marron. La vue est attrayante, quoi que je ne fusse pas adepte de ce genre de chaussures, mon dévolu portant sans conteste sur les baskets, le look sportif, pas les histoires de bureau.

Il appela mon nom. D'un geste de la main, je lui souris en me levant. Il s'avança avec assurance vers moi, le bras tendu, avec un sourire qui se voulait professionnel, mais incroyablement sexy, dans une poignée de main ferme, comparée à la mollesse de mon bras, ce qui me laissa apercevoir sa gourmette, sur laquelle était gravée «Christian».

Il me fit signe de le suivre. Mon regard fut alors immédiatement attiré sur ses fesses, aussi étroitement serrées que son entrejambe quelques minutes auparavant. Visiblement, je n'étais pas le seul dans ce cas étant donné le nombre de visages tournés vers lui.

Une fois installés dans son bureau, il se présenta comme mon nouveau conseiller, avant les banalités habituelles que j'écoutais avec plus ou moins d'attention ; celle-ci portait plutôt sur le premier bouton dégrafé de sa chemise. Chemise sans laquelle je l'imaginais. Assez sportif, sans doute des pectoraux musclés. Flotte dans l'air une ambiance indescriptible qui rendait l'entretien particulier sans que ne pusse savoir pourquoi.

Quelques jours plus tard, après avoir terminé tout ce que je devais faire chez moi, je flâne sur le site naturiste, que je connais trop bien pour y être inscrit depuis des années sans autant de rencontres que je l'aurais souhaité. Parmi les nouveaux inscrits sur Nîmes, il me semble le reconnaître, sur une petite photo, noyées au milieu des autres sur mon écran d'ordinateur. Le pseudo est un jeu de mot avec le prénom Christian. Afin de lever le voile, je clique dessus. C'est lui ! Le conseiller Pôle Emploi, nu, allongé sur un lit, une jambe repliée qu'il tient d'une main. Je comprends alors pourquoi son jean était généreusement fourni. Non par son sexe aussi petit que le mien, mais par sa paire de boules ! Rondes, roses, lisses... Elles ne tiendraient même pas dans la paume de ma main. Il a le regard fermé, pas de sourire, dans une moue qu'il veut sexy. Me concernant, il n'a pas besoin d'en faire autant pour que je le trouve sexy. Il est bien bâti, comme le laissait suggérer sa tenue à l'agence. De dos, ses fesses accusent toutefois le temps qui passe.

Je m'empresse de lui envoyer un message. Message auquel il ne répondra pas, même quelques jours plus tard. Pour ne pas encombrer ma boîte de réception, je le supprime. En fin de compte, je m’attendais à quoi ?

C'était sans compter sur une application.

Le soir-même, je la lance. Grindr... Le rayon des fruits et légumes ou les plus frais sont les plus prisés. En ce qui me concerne, le les préfère mûrs. Tellement parfois qu'ils tombent de l'arbre, quitte à faire de la compote. Mais rien de nouveau sous la lueur de ma lampe de bureau. Toujours ces mêmes têtes, si tant est qu'ils daignent la montrer, de ces mecs qui ne reçoivent pas car ils sont discrets, mais ne se déplacent pas non plus car 100m leur fait trop loin. Je ne pense pas que la construction d'un aéroport soit prévue, ce qui casserait leur fainéantise à se bouger le cul pour se vider les couilles.

Lorsque je m'apprête à tout fermer, et pressé par une envie de faire pipi, j'entends ce son de cloche particulier. Celui qui annonce l'arrivée d'un message que je sais d'avance affreusement banal du sempiternel «Salut». Ce à quoi les gens s'attendent à recevoir un autre «salut» avant qu'on se voie demander «Ça va?» pour les rassurer qu'effectivement, «ça va». Pour aborder ce qui les intéresse, ou pas, à savoir, «Tu cherches ?» Pourquoi ne pas aller directement à l'essentiel ?

Je clique sur le profil de cet expéditeur peu imaginatif. Il apparaît à 20m. Une photo d'un bout d'épaule et un texte qui affirme aimer l'uro, les pieds et le ballbusting. Mais à y regarder de plus près, je reconnais cette épaule. C'est le bout rogné de la photo du conseiller Pôle Emploi sur le site naturiste.

Je lui envoie : "Bonsoir. Pas trop dure la journée à l'agence ?"

Quelques secondes après, il me répond : "La routine. Mais la journée est finie. J'ai pas envie de parler boulot." Ça se comprend.

Je poursuis : "Tu rencontres du monde ici ?"
"Je suis nouveau sur Nîmes. Je connais personne et ton visage m'était familier... Beau cul au fait !"
"Merci. Je l'entretiens au sport. Le tien non plus n'est pas mal."
"Comment ça ? Je t'ai pas montré mon cul."
"Je l'ai vu sur le site naturiste."
"Merde. Je dois faire attention. Nîmes est une petite ville... Je suis à une terrasse sur la place. Je prends un café. Je pourrais le terminer chez toi. J'ai trop soif."

Comprenant cette métaphore sexuelle, je lui propose un verre.

Quelques secondes plus tard, il se trouve dans ma cuisine. Je suis nu et l'invite à faire de même. J'admire ce moment où il retire ses vêtements. Connaissant déjà son corps, il est proche de celui de la photo du site naturiste, mais moins athlétique.

Une fois assis à table, on discute de tout, mais surtout de rien. Ne recevant pas de signal de son côté, je reste sage du mien, mon kiki qui secou ...

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Mots-clés : Histoire 100% vécue, Gay, Mûrs, Sado Maso, Uro/Scato