Cette histoire m’est arrivée lors de mes dernières vacances en Corse, il y a un mois maintenant. Elle s’est déroulée dès le premier jour.
Arrivés sur Porticcio avec ma femme, nous sommes allés nous installer à notre location. Puis, nous décidons en fin d’après-midi d’aller à la plage. Il fait encore très chaud. Nous allons à la plage de Capitello que je connais bien pour y avoir fait de bonnes rencontres les années passées (j’en ai d’ailleurs raconté quelques-unes sur ce site). En fait, mon choix de plage n’était pas tout à fait un hasard, bien sûr !
Sur la plage, nous trouvons un lieu à l’ombre, le long d’une paroi rocheuse. Seul un homme y est installé, donc il reste un peu de place pour nous.
Par politesse, je lui demande si cela ne pose pas de problème si nous nous installons près de lui.
– Pas de soucis, ce sera avec plaisir, me répond-il en souriant. Puis se replonge dans sa lecture.
Nous installons notre serviette à quelques mètres de lui. Maillots de bain enfilés, lunettes de soleil sur les yeux, nous nous asseyons pour profiter du paysage avant de profiter de la baignade.
Je jette un coup discret sur notre voisin que j’appellerai Denis pour la suite de l’histoire : la cinquantaine, poivre et sel au niveau chevelure et barbe de trois jours, bronzé, bien bâti avec un maillot de bain noir bien rempli comme j’aime...
Ma femme bouquine et je décide d’aller me baigner : l’eau est carrément tiède et bien agréable... Quelques mètres de brasse et là, en revenant dix minutes plus tard, je constate que Denis n’est plus sur sa serviette et je ne le vois pas dans l’eau non plus.
Je le cherche des yeux en allant derrière notre rocher, près de la plage naturiste. J’aperçois la tour de Capitello, ses fourrés remplis de chemins fréquentés souvent par des hommes seuls en recherche de partenaires vers la tour. Au milieu de ces bosquets, il me semble reconnaître Denis qui scrute les environs...
Je reviens près de ma femme sur la serviette et me sèche, allongé. Ma femme se met de la crème solaire. Je l’aide puis à son tour elle m’enduit le dos de protection solaire.
– Je vais faire une petite sieste, me dit-elle.
Et là, je saisis l’occasion avec une idée excitante en tête et lui annonce :
– Je vais marcher un peu du côté de la tour.
– Ok ! À tout à l’heure, me répond-elle.
Ce lieu que je connais bien m’excite toujours. Et quand on est en couple en vacances, il n’est pas simple de se retrouver seul ! L’occasion était trop belle.
Je prends le petit chemin vers la tour de Capitello. Je croise quelques mecs seuls qui en redescendent. Puis, tout à coup, je rencontre Denis qui revient vers la plage. Il est encore plus beau debout que sur sa serviette. Nos regards se croisent.
– En balade ? je lui demande.
– Oui, je me dégourdis les jambes, me répond-il.
Nous continuons nos chemins et, dix mètres plus loin, je ne résiste pas à l’envie de me retourner. Juste à ce moment, il fait la même chose et s’arrête me regardant. J’ose être plus explicite et mets une main sur mon paquet en le fixant. Puis, je continue ma route. Je me retourne une deuxième fois très excité par la situation, et là, je m’aperçois qu’il a fait demi-tour et me suit de loin. Je n’en crois pas mes yeux et me sens de plus en plus à l’étroit dans mon maillot de bain...
Je prends un sentier fréquenté sur ma gauche et je file au fond pour voir s’il arrive. Effectivement, il vient vers moi, mais bifurque à droite au premier embranchement. Je pense alors que c’est mort et qu’il va rentrer. Je repars vers la tour, l’ayant perdu de vue. En fait, il va aussi vers la tour et maintenant, c’est moi qui le suis. Il a compris et file vers des endroits cachés sous des arbres. Il s’arrête sous un peti ...

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