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L’échappée nocturne

Publié par : gentle29 le 30/07/2025
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La pluie tambourinait doucement contre les vitres du vieux train de nuit, filant à travers la campagne française. Dans la cabine numéro 6, les lumières étaient tamisées. Une odeur de cuir et de bois ciré flottait dans l’air, mêlée au parfum discret d’ambre et de cèdre qu’elle portait sur sa peau.

Je l’avais rencontrée quelques heures plus tôt, sur le quai désert de la gare de Lyon. Une silhouette élégante, trench beige ceinturé à la taille, regard franc et souriant. Nos places étaient voisines par hasard. Ou peut-être par quelque chose de plus mystérieux.

Nous avions échangé quelques mots, ri d’un retard annoncé, puis partagé un verre de vin au wagon-bar. Son rire était grave, presque masculin, et sa façon de me regarder, directe et assumée, me déstabilisait autant qu’elle m’attirait. Quand nous étions revenus à notre compartiment, elle avait simplement demandé :

— Tu veux dormir, ou tu veux que cette nuit soit différente ?

Je n’avais pas répondu. Mes yeux avaient suffi.

Elle s’était rapprochée lentement, avait défait la ceinture de son trench. En dessous, un simple débardeur noir moulait ses courbes, sans soutien-gorge. Je vis ses tétons se tendre à travers le tissu. Son pantalon glissa le long de ses hanches. Elle ne portait rien en dessous.

Je sentis mon souffle s’accélérer. Elle s’approcha, s’assit à califourchon sur moi et glissa ses mains dans mes cheveux. Nos bouches se trouvèrent, d’abord avec douceur, puis avec une urgence presque animale. Sa langue cherchait la mienne, l’explorait, la provoquait. Mes mains couraient le long de ses cuisses, de son dos, de ses fesses fermes et chaudes.

Elle se redressa légèrement, agrippa le bas de son débardeur et le retira d’un geste. Ses seins, pleins et hauts, se dévoilèrent dans la lumière jaune de la lampe au mur. Je ne pus m’empêcher d’y poser les lèvres, de les embrasser, de les mordre légèrement. Elle soupira contre mon oreille.

Je me débarrassai de ma chemise, puis de mon pantalon. Nos peaux se frôlaient, nos souff ...

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